"On me dit que les médias sont à ma solde. Mais qui peut croire une chose pareille, quand on voit le déchaînement qu'a suscité ma candidature, mon projet", a argué Nicolas Sarkozy, sur France Inter, mercredi 2 mai. Le candidat de l'UMP revenait sur les polémiques sur sa proximité avec certains patrons de grands médias, pointée par ses adversaires.
Le quotidien Libération "fait campagne ouvertement pour Ségolène Royal, et tous les jours essaye de me démolir", a accusé M. Sarkozy. "Libération appartient à Edouard de Rothschild qui n'est pas parmi les plus modestes de France. Est ce que je dois en conclure que Mme Royal est liée aux puissances de l'argent ?" a-t-il demandé. "Le Nouvel Observateur appartient à M. Perdriel, l'une des grandes fortunes françaises. Le Nouvel Observateur a choisi Ségolène Royal, est-elle pour autant prisonnière des puissances de l'argent ?" a-t-il ajouté.
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