Le ministre de l'Industrie cherche toujours son constructeur.
Qui construira la voiture électrique en série ? « Ce véhicule existe sous forme de prototype chez Dassault et chez Bolloré, mais aucun constructeur n'accepte de le lancer », se désole François Loos, ministre chargé de l'Industrie, à la recherche de « bons projets » à financer à travers les 500 millions d'euros dégagés par le gouvernement pour les pôles de compétitivité. « Ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les projets », répète-t-il. Pour la voiture électrique, il a même trouvé un client. La Poste pourrait en commander 10 000. EDF suivrait. Mais les clients réclament des garanties sur l'autonomie du véhicule qui n'est actuellement que de 200 heures, et sur la durée de vie des batteries.
Ni Renault ni PSA Peugeot Citroën n'acceptent de tenter l'aventure. Le marché n'existe pas encore, estiment leurs dirigeants. Pourtant, à Mulhouse, le pôle de compétitivité à vocation nationale Véhicule du Futur, qui regroupe 90 000 emplois, 6 000 chercheurs, 450 entreprises - dont les usines de PSA Sochaux et PSA Mulhouse - a déjà proposé 27 projets labellisés autour du véhicule propre et intelligent.
Le dernier projet en date, baptisé « Boucle d'air », prévoit le traitement des gaz en amont et en aval des moteurs thermiques et électriques. Et un véhicule du futur, avec un moteur hybride, devrait être produit à la fin de la décennie en Alsace ou en Franche-Comté.
Qui construira la voiture électrique en série ? « Ce véhicule existe sous forme de prototype chez Dassault et chez Bolloré, mais aucun constructeur n'accepte de le lancer », se désole François Loos, ministre chargé de l'Industrie, à la recherche de « bons projets » à financer à travers les 500 millions d'euros dégagés par le gouvernement pour les pôles de compétitivité. « Ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les projets », répète-t-il. Pour la voiture électrique, il a même trouvé un client. La Poste pourrait en commander 10 000. EDF suivrait. Mais les clients réclament des garanties sur l'autonomie du véhicule qui n'est actuellement que de 200 heures, et sur la durée de vie des batteries.
Ni Renault ni PSA Peugeot Citroën n'acceptent de tenter l'aventure. Le marché n'existe pas encore, estiment leurs dirigeants. Pourtant, à Mulhouse, le pôle de compétitivité à vocation nationale Véhicule du Futur, qui regroupe 90 000 emplois, 6 000 chercheurs, 450 entreprises - dont les usines de PSA Sochaux et PSA Mulhouse - a déjà proposé 27 projets labellisés autour du véhicule propre et intelligent.
Le dernier projet en date, baptisé « Boucle d'air », prévoit le traitement des gaz en amont et en aval des moteurs thermiques et électriques. Et un véhicule du futur, avec un moteur hybride, devrait être produit à la fin de la décennie en Alsace ou en Franche-Comté.
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