Pendant
3 jours, des experts internationaux vont examiner les conséquences
de la production à grande échelle de bioénergies
au siège de l'Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO) à Rome.
Depuis
lundi, des spécialistes de l'énergie, du climat et de
l' environnement doivent évaluer les effets possibles de ce
secteur à forte croissance sur la sécurité
alimentaire.
Ils sont appelés à examiner les
potentiels des bioénergies, à identifier des moyens de
produire des biocombustibles durables pour l'environnement et la
sécurité alimentaire, et à émettre des
recommandations.
"Les bioénergies détiennent
un potentiel formidable pour les agriculteurs, en particulier ceux du
monde en développement. Mais elles ne sont pas sans danger, et
nous devons en faire état clairement", a indiqué
Gustavo Best, coordonnateur principal pour l'énergie à
la FAO.
Les biocarburants, actuellement fabriqués à
partir de matières premières comme la canne à
sucre, l'huile de palme et le maïs, sont appelés à
remplacer les énergies fossiles, promettant de réduire
les émissions de gaz à effet de serre tout en créant
de nouveaux emplois et infrastructures dans les zones rurales.
Mais
selon leurs détracteurs, ils pourraient causer des dégats
à l'environnement et des pertes de biodiversité, avec
le défrichage de vastes superficies pour les monocultures,
rappelle la FAO.
Les opposants mettent en cause également
l'opportunité de convertir des cultures vivrières
destinées à la consommation humaine ou animale pour la
production de carburants pour les véhicules.
On
s'attend à ce qu'ils émettent une série de
recommandations à la clôture de leur réunion le
18 avril 2007.
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