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Les usines à charbon produisent une grande quantité de CO2. Angela Merkel veut réduire les émissions mais soutient la construction de nouvelles usines à charbon, les plus polluantes. (DPA, Spiegel)
Voici un petit récapitulaif des émissions de CO2 associées à différentes sources de production d'énergie et d'électricité (par kWh produit) :
- Usine à lignite (charbon composé de 50 à 60% de carbone, qui possède un fort pourcentage de sulfure causant de fortes pollutions notamment des pluis acides) : 1153 g/kWh
- Usine à anthracite (charbon contenant 92 à 95% de carbone) : 949 g/kWh
- Usine à gaz naturel avec cogénération : 428 g/kWh
- Cellule solaire : 101 g/kWh
- Usine à gaz naturel (Natural gas block heating plant) : 49 g/kWh
- Usine hydroélectrique : 40 g/kWh
- Usine électronucléaire : 32 g/kWh (sans tenir compte de la gestion des déchets)
- Ferme éolienne : 4 g/kWh
(Source : Institute for Applied Ecology, Darmstadt, Germany)
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Voilà à quoi ressemble les paysages allemands depuis que le gouvernement allemand a voulu sortir du nucléaire et passer à l'éolien et donc aux centrales thermiques au charbon les jours sans vent pour maintenir la production d'électricité. Le bilan est simple: l'Allemagne a le plus grand parc éolien en Europe mais est également un des plus grands émetteurs de CO2 par habitant en Europe, largement devant la France. Voilà la proposition écologique de Mme Royal pour séduire son électorat vert anti-nucléaire.
Rédigé à 10:30 dans a. L'image/stat du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 06:29 dans a. L'image/stat du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La récente étude de Rexecode (voir résumé ci-dessous) démontre que le programme de Nicolas Sarkozy serait créateur d'emplois et de croissance à l'opposé des projets coûteux de Mme Royal et M. Bayrou. Il est à noter que cet examen des programmes des candidats s’en est tenu à une analyse de court terme et n’a pas pris en compte les autres mesures structurelles du projet de l'UMP comme celles pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation dont les effets sur la croissance et l’emploi seront évidemment massifs à l'inverse de l'immobilisme prôné par Bayrou.
L’institut d’analyse économique Rexecode vient de publier une étude comparative sur les programmes économiques des trois principaux candidats à l’élection présidentielle. Après une évaluation de l’impact des propositions de Nicolas Sarkozy , de Ségolène Royal et de François Bayrou, le premier centre français d’analyse et de prévision macroéconomiques indépendant des pouvoirs publics en conclut que les propositions du candidat de l’UMP sont les seules à créer de l’emploi et de la croissance.
Cette analyse a été rendue publique quelques jours après le soutien officiel d’Olivier Blanchard, qui compte parmi nos économistes les plus réputés. Celui qui est considéré comme nobélisable affirmait le 13 mars dernier, qu’après avoir voté socialiste pendant des années, il voterait personnellement pour Nicolas Sarkozy.
Ségolène Royal détruit des emplois et de la croissance.
1. Le programme économique de S. Royal aboutit à des destructions d’emplois, 230 000 au total, essentiellement dans les petites et moyenne entreprises et parmi les travailleurs peu qualifiés. La hausse du SMIC à 1 500 euros fera perdre 50 000 emplois et la suppression du contrat nouvelles embauches (CNE) 30 000 emplois. En outre, la généralisation des 35 heures à l’ensemble des PME, inscrite dans le projet du parti socialiste, jamais explicitement reniée par S. Royal, entraînera la disparition de 150 000 emplois supplémentaires.
2. Ces mesures réduiront très nettement notre taux de croissance, de 1,4 point.
3. A plus long terme, les mesures de S. Royal affaibliront considérablement la compétitivité des entreprises françaises et auront donc des effets encore plus néfastes sur l’emploi et la croissance.
Le programme de F. Bayrou détruit également des emplois dans les PME et entrave leur croissance.
1. Deux des mesures du programme de F. Bayrou auront des effets positifs, mais limités. Le droit de créer deux nouveaux emplois sans charges pendant cinq ans créera 90 000 nouveaux emplois, soit un total très inférieur à celui qu’annonce F. Bayrou (« plusieurs centaines de milliers d’emplois ») et très faible par rapport au coût de la mesure (7,4 Mds d’euros). La rémunération des heures supplémentaires 35% de plus que les heures normales et la réduction de leur taux de cotisations patronales (pour que les entreprises ne supportent aucun coût supplémentaire) créeront 80 000 emplois, soit beaucoup moins que pour la mesure du même type proposée par N. Sarkozy (160 à 200 000), principalement parce qu’il manque la forte incitation pour les employeurs.
2. Surtout, la concentration des exonérations de charges sur les PME et sur les salaires en dessous de 1,3 SMIC (fin des allègements pour les grandes entreprises et pour les salariés rémunérés entre 1,3 SMIC et 1,6 SMIC dans les PME) conduira à une forte augmentation du coût du travail et à la disparition de 230 000 emplois.
Au total, le programme de F. Bayrou détruira 60 000 emplois, avec comme principales victimes les petites et moyennes entreprises (ce sont elles qui ont le plus de salariés concernés par les allègements de charges pour les personnes rémunérées entre 1,3 et 1,6 SMIC). En outre, un nouveau « effet de seuil » sera créé : en provoquant une hausse brutale du coût du travail au moment où une entreprise passe du statut de PME à celui de « grande entreprise » (perte des allègements de charges), le programme Bayrou crée un obstacle supplémentaire au développement de nos PME en champions nationaux.
3. Les effets de ses mesures freineront sensiblement la croissance, avec une baisse de 0,2 à 0,5 point.
Le programme de N. Sarkozy créera 200 000 emplois et augmentera de plus d’un point la croissance.
1. La mesure de N. Sarkozy rémunérant les heures supplémentaires 25% de plus que les heures normales et les exonérant de charges fiscales et sociales conduira les entreprises à augmenter la durée du travail et à embaucher sur de nouveaux postes du fait de la réduction du coût global du travail induite. Elle créera de 160 000 à 200 000 emplois (soit au moins le double des créations d’emplois de la mesure de F. Bayrou).
2. Elle entraînera une forte hausse de la croissance, entre 1 et 1,3 point de PIB, soit le point qui nous manque depuis tant d’années.
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François Bayrou déclare sur son site présidentiel au sujet du financement de la Recherche: "Je propose un pacte national et transpartisan, qui serait signé par tous les candidats, en faveur d’une augmentation régulière et sur le long terme du budget de la recherche, de l’ordre de 5 % par an sur dix ans." S'agit-il de la Recherche publique ou privée ? Le financement de la Recherche publique et privée est actuellement à 2% du PIB. L'objectif est d'attendre 3% du PIB en 2010 (Stratégie de Lisbonne). 1% pour le public et 2% pour le privé. Actuellement le public est financé à hauteur de 1% (0.8% si on considère ce qui va réellement aux établissements publics). Le privé contribue également à 1% à l'effort de recherche. L'effort est donc à réaliser essentiellement sur la recherche privée. Comment l'Etat peut-il imposer 5% d'augmentation du financement de la recherche au secteur privé ? En nationalisant les industries ?
François Bayrou est le seul candidat à la Présidence de la République à avoir occupé les fonctions de Ministre de l'Education Nationale (sous Balladur) et de la Recherche (sous Juppé). Durant cette période (1995-1997), François Bayrou a programmé une baisse constante des dépenses nationales de recherche et développement (DNRD), voir figure ci-contre.
Glossaire: La DNRD est la dépense nationale de recherche et développement. Elle correspond au financement, par des entreprises ou des administrations françaises, des travaux de recherche réalisés en France ou à l’étranger. On note DNRDA les dépenses des administrations, DNRDE celles des entreprises.
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Rédigé à 05:25 dans a. L'image/stat du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Développement durable
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de besoins, et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. (définition proposée par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland en 1987).
Autrement dit, il s'agit d'affirmer une double identité :
Dans l'espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
Dans le temps : nous avons le droit d'utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations à venir.
Décroissance soutenable
La décroissance est un concept politique, économique et social se plaçant à l'opposé du relatif consensus politique actuel autour de la croissance qui donne pour but aux sociétés modernes la croissance économique. Le qualificatif de soutenable est ajouté (Cheynet-Clémentin, 2001) par opposition au développement durable.
La théorie de la décroissance soutenable part de quatre hypothèses :
- Le fonctionnement du système économique actuel dépend essentiellement de ressources épuisables dont la consommation s'accélère.
- Il n'y a pas de preuve d'un "découplage" possible, entre, la croissance économique et la croissance des impacts écologiques.
- L'accroissement de la richesse marchande, peut se faire au détriment d'autres types de richesses comme la santé des écosystèmes, la qualité de la justice, les bonnes relations qui sont entretenues entre les personnes au sein d'une même société, le degré d'égalité, le caractère démocratique des institutions, etc...
- Les sociétés occidentales, dont le développement économique s'est essentiellement basé sur l'augmentation de la consommation de biens matériels, ne seraient pas conscientes de la dégradation de richesses plus essentielles comme la qualité de vie (silence, air non pollué, eau pure...), et sous-estimeraient les frustrations générées auprès des populations exclues de cette abondance, que ce soit dans les couches populaires ou dans les pays du Sud.
La décroissance soutenable n'est pas une fin en soi : c'est un moyen de rechercher une qualité de vie supérieure et de permettre aux générations futures d'en jouir également. Ses tenants arguent que la mesure du PIB est une mesure abstraite ne tenant pas en compte le bien-être des populations ni la santé des éco-systèmes.
Et vous, vous êtes développement durable ou décroissance soutenable ?
Rédigé à 08:31 dans a. L'image/stat du jour | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)