OSLO (Reuters) - La région de la mer Baltique est susceptible de connaître un réchauffement climatique plus important que la moyenne mondiale au cours du XXIe siècle, ce qui perturberait l'industrie de la pêche et modifierait la donne en matière agricole, lit-on dans un rapport rendu public mercredi.
L'étude, réalisée par 80 scientifiques des pays du pourtour de la mer Baltique, dont la Russie et l'Allemagne, conclut que les températures montent d'ores et déjà plus vite qu'elles ne le font au plan mondial, et de ce fait, le nombre de jours où les parties septentrionales de la mer sont prises par la banquise diminue.
"Une hausse de la température annuelle moyenne de l'ordre de trois à cinq degrés Celsius est prévue pour l'ensemble du bassin au cours de ce siècle", lit-on dans le rapport, adopté par les gouvernements riverains, siégeant au sein de la "Commission Helsinki".
En février, une commission de l'Onu sur l'environnement a prévu, comme "meilleure estimation" que les températures de la planète augmenteraient de 1,8° à 4°C au cours du siècle.
Le rapport sur la Baltique établit que le changement climatique dans la région va poser problème notamment à certaines espèces de poissons comme le hareng ou le sprat, déjà menacés par la pollution de cette mer peu profonde.
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